Il y a un an, nous avons fait confiance à 146 femmes et 165 hommes pour nous représenter à l’Assemblée nationale comme députés de La République En Marche ! Par ce choix, nous n’avons pas seulement rendu le Parlement plus paritaire et plus représentatif, nous avons aussi lancé un formidable processus de transformation.
Depuis un an, nos représentants travaillent avec un même objectif : remettre le pays en marche.
Mais s’atteler à la transformation du pays, c’est la politique elle-même qu’il nous a fallu transformer : exit la culture des petites-phrases et la politique de posture… Une nouvelle éthique de la politique s’installe, fondée sur l’envie sincère de servir notre pays et sur une loi qui a changé les pratiques parlementaires.
Faire de la politique autrement était un pré-requis à nos yeux pour transformer le pays. Pour redonner aux Françaises et aux Français l’envie d’y croire. Mais nous ne nous arrêtons pas là ; car il y a en jeu quelque chose de plus essentiel encore : assurer à chacun la liberté de se réaliser.
L’adage veut que la sécurité est la première des libertés. C’est précisément le sens de notre action : offrir à chacun l’environnement sécurisant dans lequel il pourra grandir et s’épanouir.
Depuis un an, la nouvelle Assemblée n’oppose plus la droite et la gauche. Elle oppose les progressistes et les conservateurs. Les premiers font de la liberté de devenir soi leur priorité politique. Les seconds s’intéressent moins à libérer les destins individuels qu’à protéger les structures existantes, sociales, économiques, politiques.
Ainsi avons-nous rendu l’école maternelle obligatoire. Cela ne concerne certes que 3% des enfants de moins de 3 ans ; mais pour ces enfants, la donne change. Apprendre à parler le français sera plus facile. Ainsi avons-nous dédoublé les classes de CP et CE1 dans les zones REP et REP+. Pour tous ces enfants, cela signifie qu’apprendre à lire, écrire et compter sera nettement plus simple. Ainsi l’école redevient-elle la promesse d’une liberté fondamentale, celle de devenir un citoyen éclairé.
Nous avons également transformé le lycée, offrant dès la seconde 1h30 d’orientation par semaine à chaque élève et permettant à chacun de mieux concevoir son projet d’orientation. Cela concerne toute une classe d’âge pour qui il sera désormais plus simple d’envisager l’avenir, de concevoir son projet personnel. Ainsi le lycée offre-t-il une plus grande liberté de devenir un étudiant épanoui.
Nous avons revu en profondeur le système de la formation. Plus lisible et plus accessible à chacun, elle garantit désormais la liberté de changer de projet professionnel tout au long de la vie. Cela concerne la moitié des Français pour qui choisir sa voie sera plus facile, se reconvertir fera moins peur, retrouver du travail sera moins difficile. Ainsi la formation professionnelle assure-t-elle une plus grande liberté, celle de s’épanouir dans son travail.
Enfin, nous avons créé le « 100 % santé » : en garantissant un reste à charge nul sur les lunettes, les prothèses auditives ou dentaires, nous assurons à tous la liberté de sourire ou d’entendre normalement. Tous les Français sont concernés. Ainsi la liberté de vieillir dignement ou de grandir sereinement est mieux assurée pour chacune et chacun d’entre nous.
Cette liberté de devenir soi, c’est le point d’ancrage de notre projet de société pour la France. Depuis un an, nous travaillons à le réaliser pour offrir à chacun les conditions de son épanouissement personnel, de l’exercice de son libre arbitre, de la maîtrise de son destin. Ceux qui s’interrogent sur la vocation sociale du macronisme doivent retourner à cette philosophie de la liberté, profondément sociale.